Maloy’Arts 974, défend des projets artistiques originaux qui s'inspirent et valorisent la culture réunionnaise et les cultures et patrimoines du monde et de l'Océan indien
Florence Latappy
Florence latappy, chorégraphe
Des créations multiforme pour exprimer sa différence
Multipliez les points de vue, passer de la danse au slam, de la musique au théâtre, aux arts plastiques, faisant fi des catégories, des hiérarchies. S'emparer de la rue, des galeries d’un centre commercial, de la fête locale…en prise avec la vie
La Cie travaille en étroite collaboration avec des musiciens, comme David Abrousse, percussionniste, et Didier Filo (danseur et musicien) et donne une place essentielle au rythme.
Elle s’intéresse à des traditions comme le moring (danse de combat de la Réunion) mais aussi les traditions d’origines africaines et asiatiques.
Elle travaille sur un axe contemporain et métissé, se nourrissant de la Réunion d’aujourd’hui (hip hop).
La Cie oriente son travail sans référence à un modèle culturel unique, s’intéressant à des cultures qui ont façonné l’environnement de ses artistes.
Elle crée à partir de recherches sur le maloya et le métissage et développe un art où le corps est un moyen d’épanouissement.
« L’art permet d’exprimer librement nos émotions et notre imagination. Dans toute autre activité, tout cela nous joue des tours…
Les normes forgent les sociétés mais nous aliènent avec les préjugés qu’elles créent. Ces préjugés génèrent la violence: l’intolérance, les discriminations et l’exclusion qui s’exercent à l’encontre de ceux que la norme a placé très bas dans l’échelle sociale.
Pour moi, les hiérarchies sociales sont abolies par l’art : c’est cette liberté qui donne sens à ma démarche. Dans le milieu de la danse on a tendance à travailler dans un certain respect des normes sociales en séparant les traditions populaires de l’Art avec un grand A: je m’y refuse et le revendique. » F. Latappy
La Cie travaille sur des créations souvent réadaptées et enrichies au fil du temps et des rencontres.
C’est ainsi que naissent la série Femmes Créoles, derrière la carte postale, initiée par une coopération avec une artiste antillaise en 2004, reprise dans différentes versions et petites formes au fil des années avec différents artistes, en 2012, 2013 ou 2016.
Une autre série de pièces et de reprises autour de la thématique du marronnage s’intitulent Krié.
Transe mêlée explore une Inde revisitée, irréelle et belle mais pourtant bien ancrée dans le quotidien et le partage. La pièce existe sous forme de quatuor, trio et duo et s’adapte au lieu de représentation.
Fifine prend aussi plusieurs formes avec et sans musicien. Ce solo se décline comme un leitmotiv sur les traces de la série Femmes créoles: il y a la Fifine des ancêtres, femme traditionnelle mais secrètement révoltée, mais aussi celle d'aujourd'hui, rebelle mais pourtant piégée par le monde d'aujourd'hui.
Kordabor est créée in situ mais a été adaptée au théâtre, explorant les rives d'une rivière mais aussi les rivages de la vie: les hommes, les ombres, la nature, les éléments, l'espace, le temps, unis et entremêlés pour nous plonger dans un espace-temps imaginaire sans frontière…
La danse de la chorégraphe se caractérise par une certaine physicalité, une importance fondamentale donnée au rythme, en particulier le maloya, et au respect du corps avec des apports de techniques comme le yoga, le kalaripayat mais aussi des techniques dansées contemporaines et afro-contemporaines. La mise en scène et la scénographie sont appréhendés par le ressenti, dans une démarche globale avec la danse. C’est par le corps, l’improvisation et la concentration de l’énergie que l’expression et la sensibilité se libèrent.
Ce musicien accompli et talentueux commence les percussions traditionnelles pendant son enfance et joue avec de nombreux groupes locaux. Il est resté plus de dix ans musicien du groupe Christine Salem et a enseigné les percussions africaines au Conservatoire de la Réunion, où il a aussi fait ses classes, quand les tournées lui en laissaient le temps. David apprend de nombreuses percussions notamment indiennes avec et sans maître, dans un cadre formel et informel. Il participe à plusieurs créations de la Compagnie et coache régulièrement les danseurs avec patience et sensibilité.
Dolsy Baudry, Florence Hoareau, Raveendran Peringadan, Laurent Filo, Valérie Becq, Philippe Moulin, Guillaume Kondoki, Anthony Turpin, Jonathan Camillot, Magali Inès, Victor Guillien, Emilie Grondin, Jimmy Imare, Mickael Rivière (Compagnie Décalage), Kagiso Mabe, Katia Manjate, Leaf Arvie, Jimmy Cambona, Valérie Parmanum, Kagiso Mabe, Jean-Pierre Accapandié, Dany Sumera, Caroline Maillot, Séverine Nativel, Agnès Paradelli, Cristelle Belhote, Sabrina Fairfort, Frédéric Ilata, Guy Valiamé, Patrick Quinot, Corinne Thuy Huy, Harmelle Baret, Elise Latappy, Mariam Demba, Chloé Mirande, Timothy et Christopher Mirtil, Guillaume Kondoki, Saby Morales, Gérard Verdi, Bruno Gaba, la Cie ACTA, Ingrid Lowinski, Rachelle Rivière, Gilles Dumur, Sabrina Faifort, Philippe Moulin, Jimmy Cambona, Jean Pierre Accapandié, Valérie Parmanum, Leaf Arvie, Guillaume Châtelet, Lilly Jaquety, la Compagnie Acta, Jean Didier Hoareau, Dany Sumera, Céline Perret, Stéphane Gaze...